Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/09/2013

BIOGRAPHIE SOMMAIRE

copie Sanf 2003 dt léonard photo copyright vp.jpg

 

 

 "SANFOURCHE DANS SA MAISON DE SAINT-LEONARD-DE-NOBLAT, 2003"                        Copyright : photo Vincent Pécaud/ADAGP 

 

 

1929  Naissance à Bordeaux, le 25 juin.

1943  Entrée à l'Ecole Nationale Professionnelle de Limoges, pour une scolarité de quatre ans.

1945  Décès, le 7 juin, de son père Arthur Sanfourche, ancien ajusteur et metteur au point de moteurs d'avions à Mérignac (Gironde) et Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), devenu professeur de dessin à l'Ecole des Apprentis de l'Air de Limoges.

1947  Embauche sur un poste à responsabilité dans une entreprise de confection de tissus molletonnés et de sous-vêtements, implantée à Limoges. A sa majorité, il en assure la direction.

1956  Fermeture de la manufacture par décision du groupe auquel elle était rattachée. Sanfourche est alors employé comme directeur commercial par l'entreprise Aumarchand, implantée en Dordogne, puis par une entreprise de Brive (Corrèze).

1958  Sanfourche quitte l'univers de la confection pour celui des assurances. Il s'installe à Paris et exerce auprès de diverses compagnies d'assurances en qualité de rédacteur. Apparaissent alors ses premiers troubles visuels.

1960  Décès de sa mère, Madeleine Sanfourche, née Chatelain. Il rompt avec Limoges, dessine et s'adonne de plus en plus à la peinture avec l'ambition de se singulariser par un travail personnel. 

1965  Expositions avec le groupe Tamaruc chez Raymond-Duncan. Ses peintures figuratives sont remarquées par les Nouvelle Littéraires.

1970  Participation au Salon de la Jeune Peinture et au Salon des Surindépendants.

1971  Ses problèmes de santé allant en s'aggravant, Sanfourche craint la cécité. Il quitte le monde du salariat et veut vivre de sa peinture. Avec ce changement de situation, il entend se faire connaître et contacte de nombreuses personnalités. Jean Dubuffet l'assure de son soutien, marquant ainsi le début d'une relation épistolaire fidèle.

1972 Premiers "essais" réalisés par Restoueix, maître émailleur à Limoges et premier travail en collaboration. Sanfourche organise, par ailleurs, des expositions au Centre International de Séjour du 12ème arrondissement de Paris, où il réside.

1973  Il découvre l'oeuvre de Gaston Chaissac lors de la rétrospective qui lui est consacrée au Musée National d'Art Moderne.

1975  Il reçoit le soutien de François Mathey, Conservateur en Chef du Musée des Arts Décoratifs (Paris), et de Gaëtan Picon. Il peint alors sur toiles  mais aussi sur os et sur pierres.

1976  Installation à Solignac. Là, il vit en solitaire et produit quantité de pièces, notamment des bronzes réalisés en collaboration. Il s'approprie la fonction des talismans qu'il détourne à des fins artistiques. Le caractère magique de son oeuvre est déjà marqué par ce qu'il sait  des arts premiers, toutes civilisations confondues.

1977  Claude Massé le perçoit comme un  pillier de sa collection Un Art Autre. La même année, il est sélectionné pour participer à l'exposition Artiste-Artisan? organisée par François Mathey au Musée des Arts Décorartifs.

1978  Ses travaux sont sélectionnés pour figurer à l'exposition, tenue aujouyrd'hui pour historique, Des singuliers de l'art ... aux habitants paysagistes, organisée par Suzanne Pagé au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.

1980  FR3 Limoges produit le premier film sur Sanfourche. Il est diffusé sous le titre L'Art Brut à Solignac. Ce reprtage est réalisé par Michelle Blois et Daniel Dallongeville.

1981 Sanfourche appelle à vôter pour François Mittérand, candidat à l'élection présidentielle.

1982  Première grande rétrospective à l'abbaye de Solignac.

1983 Le magasine Artension lui consacre un important article sous le titre Jean-Joseph Sanfourche, par lui-même.

1984  Première exposition organisée par Enzo Pagani, à Milan (Italie). Il sera longtemps son seul galeriste. Exposition avec Louis Bouscaillou et Reumeau au Musée du Vieux Chateau de Laval (Mayenne). 

 1985  Mort de Dubuffet. La même année, Sanfourche est pressenti par le Conseil Général de la Haute-Vienne pour réaliser le monument commémoratif de Moissannes.

1986  Sanfourche contribue à la nouvelle série Les Dimanches de Rivière lancée par Pierre-André Benoît, lequel va bientôt publier XXIII lettres de Dubuffet adressées à Sanfourche.

1989  Il rencontre Gérard Sendrey à Bègles, au Site de la Création Franche alors préfigué par la galerie Imago.

1990  Grande exposition Sanfourche et l'Email, organisée à Limoges. A cette occasion, François Mathey considère que la renaissance de l'émail en Limousin n'aurait pu se faire sans le travail de Sanfourche mené en collaboration avec les artisans émailleurs.                                                         A Nantes, Hervé Haussant publie Mon Chat, mon Chien, les autres et moi.

1991  Le photographe Alain Danvers réalise une série de portraits dans la maison de Saint- Léonard de Noblat.

1992  Sanfourche est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur.

1993  Jean Vodaine rencontre Sanfourche à Saint-Léonard de Noblat.                                         Première rencontre avec Robert Doisneau avec qui Sanfourche correspond depuis le début des années 70.                                                                                                                                                 Mort d'Enzo Pagani, à Milan. Sanfourche et lui exposaient ensemble.

1994  Mort de Robert Doisneau.                                                                                                  Voyage au Canada chez son ami Guy Joussemet.

1995  Aux Etats Unis, Jacques Karamanoukian présente un ensemble de peintures de Sanfourche réunies sous le titre de Momo le Crucifié.                                                                            Sanfourche compte parmi les 101 artistes présentés à la Halle Saint-Pierre (Paris), sous le titre Art Brut et Compagnie.

1996  Nouvelles diversifications de ses créations par des travaux sur cristaux de quartz, et avec Roch Popelier, sur porcelaine.                                                                                                               La Collection de l'Art Brut (Lausanne), l'expose à Pampelune, avec d'autres artistes de la Collection  Neuve Invention instituée par Dubuffet et animée par Michel Thévoz.

1997  Exposition chez Artset, à Limoges et participation à Het Format, au musée De Stadhof (Hollande).

1998  Problèmes de santé et opérations.

1999  Forte audience en Limousin où diverses instances, dont le F.A.C. LIM., l'exposent.                 Projet de tapisserie avec un atelier d'Aubusson (T&RY).

2002 Collaboration Sanfourche/Jean L'Anselme autour de la publication d'un recueil d'aphorismes (livre d'artiste).

2003  Rétrospective de sept mois à la Galerie des Hospices, à Limoges, organisée par la Ville de Limoges.

2004  importante exposition à Cahors (Lot), organisée par Jean-François Maurice qui publie à cette occasion trois ouvrages de ou sur Sanfourche.

2005  Réalisation d'oeuvres communes avec Marcel Hasquin, et exposition "deux regards d'artistes sur la croix au XXIème siècle", au Centre d'Art Sacré de Saint-Hilaire-du Harcouët (Manche).

2007  Participation à l'exposition du Musée de la Poste Avec le Facteur Cheval et réalisation, à cette occasion, d'une affiche.

2008  Sanfourche fait réaliser une lithographie Merci Mr. Poulidor, qu'il remet à Raymond Poulidor, à ST Léonard de Noblat.

2009 Hospitalisation et chimiothérapie. Dans sa chambre, Sanfourche commence, en fin d'année, un ensemble de 58 peintures dont 45 sont promises à être exposées par Jean-Claude Hyvernaud, à la galerie Artset, à Limoges.

2010 Jean-Joseph Sanfourche meurt le 13 mars , à l'hôpital de St Léonard de Noblat. Il est enterré à Limoges, dans la tombe de ses parents. Les 45 peintures sont présentées le 22 mars.