06/11/2013
PRINCIPAUX MUSEES DISPOSANT D'UNE COLLECTION SANFOURCHE
Musée de la Création Franche, 33 130 Bègles. (Peintures , sculptures provenant pour beaucoup de la prestigieuse collection Claude Massé).
Musée du Vieux Chateau, 53 000 Laval. (De nombreuses pierres peintes des annnées 1970; un ensemble particulièrement attractif).
Musée Arthur Rimbaud, 08 000 Charleville Mézières. (Une seule oeuvre, mais une oeuvre majeure des années 1970 que malgré son handicap visuel Sanfourche a tenu à revoir dans les années 1990).
Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, 85 100 les Sables d'Olonne. (Trois pièces des années 1970).
FRAC Limousin, 87000 Limoges. (Importante collection acquise dans les années 1980, en ligne sur le site de cette instance).
L'Atelier Musée Fernand MICHEL, 34000 Montpellier. (Oeuvres sur papier; tapisserie et grand totem des années 2000).
Collection de l'Art Brut, Lausanne, SUISSE. (Près de 250 oeuvres, acquises par Jean Dubuffet, appartenant à la collection Neuve Invention - dont 150 en ligne sur le site de cette instance).
09:23 Publié dans ACTUALITÉ 2013 | Lien permanent
28/10/2013
CATALOGUE RAISONNÉ
Catalogue Raisonné de l'Oeuvre peint de Sanfourche.
Lieux de vente au prix de 75 euros l'exemplaire ( frais d'envoi en sus) : Chez l'éditeur : Thuillier Jean-Luc Boîte postale 15, 24660 Coulounieix. En librairies : Librairie La Mandragore, à (24000) Périgueux, Librairie Page et Plume, à (87000) Limoges, Maison de la Presse, à (87400) Saint-Léonard-de-Noblat. Relieur Legrand rue Saint-Front, à (24000) Périgueux, Galeries : Artset, à (87000) Limoges, Vincent Pécaud, à (87000) Limoges. Art to be Gallery, à (59000) Lille. Dans les musées : Art brut et Singulier de (34000) Montpellier. Musée Cécile Sabourdy ( 87) Vicq sur Breuilh.
A propos du catalogue raisonné:
"Fabuleux. Très ému. Enorme. Merci." Alain Pauzié , décembre 2016.
"Un Sanfourche que PERSONNE n'avait rencontré, aussi complet, aussi divers, aussi complexe, aussi généreux..." Alain Arnéodo, décembre 2016.
" Vous avez réalisé un magnifique ouvrage qui sert de façon magistrale le travail de Sanfourche". Ludovic Duhamel, directeur du Miroir de l'Art, décembre 2016.
" Très touché par ce livre ... livre remarquable." Claude Massé, janvier 2017.
"Un travail superbe, qu'on lit et découvre avec bonheur." Claudine Goux, février 2017.
"Superbe ouvrage, remarquable travail." Luis Marcel, février 2017.
10:53 Publié dans LIVRES | Lien permanent
06/09/2013
BIOGRAPHIE SOMMAIRE
"SANFOURCHE DANS SA MAISON DE SAINT-LEONARD-DE-NOBLAT, 2003" Copyright : photo Vincent Pécaud/ADAGP
1929 Naissance à Bordeaux, le 25 juin.
1943 Entrée à l'Ecole Nationale Professionnelle de Limoges, pour une scolarité de quatre ans.
1945 Décès, le 7 juin, de son père Arthur Sanfourche, ancien ajusteur et metteur au point de moteurs d'avions à Mérignac (Gironde) et Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), devenu professeur de dessin à l'Ecole des Apprentis de l'Air de Limoges.
1947 Embauche sur un poste à responsabilité dans une entreprise de confection de tissus molletonnés et de sous-vêtements, implantée à Limoges. A sa majorité, il en assure la direction.
1956 Fermeture de la manufacture par décision du groupe auquel elle était rattachée. Sanfourche est alors employé comme directeur commercial par l'entreprise Aumarchand, implantée en Dordogne, puis par une entreprise de Brive (Corrèze).
1958 Sanfourche quitte l'univers de la confection pour celui des assurances. Il s'installe à Paris et exerce auprès de diverses compagnies d'assurances en qualité de rédacteur. Apparaissent alors ses premiers troubles visuels.
1960 Décès de sa mère, Madeleine Sanfourche, née Chatelain. Il rompt avec Limoges, dessine et s'adonne de plus en plus à la peinture avec l'ambition de se singulariser par un travail personnel.
1965 Expositions avec le groupe Tamaruc chez Raymond-Duncan. Ses peintures figuratives sont remarquées par les Nouvelle Littéraires.
1970 Participation au Salon de la Jeune Peinture et au Salon des Surindépendants.
1971 Ses problèmes de santé allant en s'aggravant, Sanfourche craint la cécité. Il quitte le monde du salariat et veut vivre de sa peinture. Avec ce changement de situation, il entend se faire connaître et contacte de nombreuses personnalités. Jean Dubuffet l'assure de son soutien, marquant ainsi le début d'une relation épistolaire fidèle.
1972 Premiers "essais" réalisés par Restoueix, maître émailleur à Limoges et premier travail en collaboration. Sanfourche organise, par ailleurs, des expositions au Centre International de Séjour du 12ème arrondissement de Paris, où il réside.
1973 Il découvre l'oeuvre de Gaston Chaissac lors de la rétrospective qui lui est consacrée au Musée National d'Art Moderne.
1975 Il reçoit le soutien de François Mathey, Conservateur en Chef du Musée des Arts Décoratifs (Paris), et de Gaëtan Picon. Il peint alors sur toiles mais aussi sur os et sur pierres.
1976 Installation à Solignac. Là, il vit en solitaire et produit quantité de pièces, notamment des bronzes réalisés en collaboration. Il s'approprie la fonction des talismans qu'il détourne à des fins artistiques. Le caractère magique de son oeuvre est déjà marqué par ce qu'il sait des arts premiers, toutes civilisations confondues.
1977 Claude Massé le perçoit comme un pillier de sa collection Un Art Autre. La même année, il est sélectionné pour participer à l'exposition Artiste-Artisan? organisée par François Mathey au Musée des Arts Décorartifs.
1978 Ses travaux sont sélectionnés pour figurer à l'exposition, tenue aujouyrd'hui pour historique, Des singuliers de l'art ... aux habitants paysagistes, organisée par Suzanne Pagé au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
1980 FR3 Limoges produit le premier film sur Sanfourche. Il est diffusé sous le titre L'Art Brut à Solignac. Ce reprtage est réalisé par Michelle Blois et Daniel Dallongeville.
1981 Sanfourche appelle à vôter pour François Mittérand, candidat à l'élection présidentielle.
1982 Première grande rétrospective à l'abbaye de Solignac.
1983 Le magasine Artension lui consacre un important article sous le titre Jean-Joseph Sanfourche, par lui-même.
1984 Première exposition organisée par Enzo Pagani, à Milan (Italie). Il sera longtemps son seul galeriste. Exposition avec Louis Bouscaillou et Reumeau au Musée du Vieux Chateau de Laval (Mayenne).
1985 Mort de Dubuffet. La même année, Sanfourche est pressenti par le Conseil Général de la Haute-Vienne pour réaliser le monument commémoratif de Moissannes.
1986 Sanfourche contribue à la nouvelle série Les Dimanches de Rivière lancée par Pierre-André Benoît, lequel va bientôt publier XXIII lettres de Dubuffet adressées à Sanfourche.
1989 Il rencontre Gérard Sendrey à Bègles, au Site de la Création Franche alors préfigué par la galerie Imago.
1990 Grande exposition Sanfourche et l'Email, organisée à Limoges. A cette occasion, François Mathey considère que la renaissance de l'émail en Limousin n'aurait pu se faire sans le travail de Sanfourche mené en collaboration avec les artisans émailleurs. A Nantes, Hervé Haussant publie Mon Chat, mon Chien, les autres et moi.
1991 Le photographe Alain Danvers réalise une série de portraits dans la maison de Saint- Léonard de Noblat.
1992 Sanfourche est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur.
1993 Jean Vodaine rencontre Sanfourche à Saint-Léonard de Noblat. Première rencontre avec Robert Doisneau avec qui Sanfourche correspond depuis le début des années 70. Mort d'Enzo Pagani, à Milan. Sanfourche et lui exposaient ensemble.
1994 Mort de Robert Doisneau. Voyage au Canada chez son ami Guy Joussemet.
1995 Aux Etats Unis, Jacques Karamanoukian présente un ensemble de peintures de Sanfourche réunies sous le titre de Momo le Crucifié. Sanfourche compte parmi les 101 artistes présentés à la Halle Saint-Pierre (Paris), sous le titre Art Brut et Compagnie.
1996 Nouvelles diversifications de ses créations par des travaux sur cristaux de quartz, et avec Roch Popelier, sur porcelaine. La Collection de l'Art Brut (Lausanne), l'expose à Pampelune, avec d'autres artistes de la Collection Neuve Invention instituée par Dubuffet et animée par Michel Thévoz.
1997 Exposition chez Artset, à Limoges et participation à Het Format, au musée De Stadhof (Hollande).
1998 Problèmes de santé et opérations.
1999 Forte audience en Limousin où diverses instances, dont le F.A.C. LIM., l'exposent. Projet de tapisserie avec un atelier d'Aubusson (T&RY).
2002 Collaboration Sanfourche/Jean L'Anselme autour de la publication d'un recueil d'aphorismes (livre d'artiste).
2003 Rétrospective de sept mois à la Galerie des Hospices, à Limoges, organisée par la Ville de Limoges.
2004 importante exposition à Cahors (Lot), organisée par Jean-François Maurice qui publie à cette occasion trois ouvrages de ou sur Sanfourche.
2005 Réalisation d'oeuvres communes avec Marcel Hasquin, et exposition "deux regards d'artistes sur la croix au XXIème siècle", au Centre d'Art Sacré de Saint-Hilaire-du Harcouët (Manche).
2007 Participation à l'exposition du Musée de la Poste Avec le Facteur Cheval et réalisation, à cette occasion, d'une affiche.
2008 Sanfourche fait réaliser une lithographie Merci Mr. Poulidor, qu'il remet à Raymond Poulidor, à ST Léonard de Noblat.
2009 Hospitalisation et chimiothérapie. Dans sa chambre, Sanfourche commence, en fin d'année, un ensemble de 58 peintures dont 45 sont promises à être exposées par Jean-Claude Hyvernaud, à la galerie Artset, à Limoges.
2010 Jean-Joseph Sanfourche meurt le 13 mars , à l'hôpital de St Léonard de Noblat. Il est enterré à Limoges, dans la tombe de ses parents. Les 45 peintures sont présentées le 22 mars.
18:32 Publié dans ACTUALITÉ 2014, BIOGRAPHIE SOMMAIRE | Lien permanent
Jean-Joseph Sanfourche : la diffusion de son oeuvre
Copyright : photo V. Pécaud /Sanfourche : A.D.A.G.P
Jean-Joseph Sanfourche : la diffusion de son oeuvre.
Sanfourche a participé à près de cent cinquante expositions collectives, et à une centaine d'expositions individuelles.
En France, dans les années 60, il participe : au Salon de la Jeune Peinture, au Salon des Surindépendants. Dans les années 70, les galeristes Altmann et Bourbonnais l'exposent respectivement à Nice et à Paris (Atelier Jacob). En 1978, il est invité à présenter ses pierres peintes au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (exposition Des Singuliers de l'Art ... aux Habitants Paysagistes), puis les émaux réalisés en collaboration au Musée des Arts Décoratifs.
A Lausanne (Suisse), Michel Thévoz et son adjointe Geneviève Roulin assurent sa promotion dans le cadre d'expositions des artistes apparentés, selon Dubuffet, à l'art brut, et regroupés sous le terme de Neuve Invention. Diverses manifestations ont lieu dans les cantons suisses, dans les années 80 et 90, ainsi qu'aux Etats Unis.
A Castellanza, près de Milan (Italie), le peintre et galeriste Enzo Pagani l'expose régulièrement à partir de 1984. Il lui assure une présence très importante en Italie. En 1990, Sanfourche fait son entrée au Site de la Création Franche ( Bègles), puis chez Jacques Karamanoukian, dans sa galerie du Michigan ( USA).
Ses expositions en Limousin, seront nombreuses. Elles commencent par une première rétrospective, à l'abbaye de Solignac (1980). Elles se poursuivent dans le cadre du FRAC, puis du FAC.LIM. Dès 1990, Jean-Claude Hyvernaud le présente Galerie Artset, et Luis Marcel à Roanne, puis plus tard, à Hauterives. D'autres galeristes vont s'intéresser à son travail, notamment Jean-Pierre Ritsch-Fisch, à Strasbourg, et Petitjean à Aix-en-Provence.
Dans les années 2000, son oeuvre fera l'objet d'une rétrospective de sept mois organisée par la Ville de Limoges. Sanfourche participera aussi à l'exposition Les Singuliers de l'Art, organisée à la Halle Saint-Pierre (Paris), avec le concours de Laurent Danchin.
Nombreux sont ses travaux conservés par les musées : à Laval (Mayenne), le Musée du Vieux Chateau; à Nice (Alpes Maritimes), le Musée International d'Art Naïf Anatole Jakovsky; aux sables d'Olonne (Vendée), l'Abbaye Sainte-Croix; à Charleville-Mézières (Ardennes), le Musée Rimbaud; à Bègles (Gironde), le Musée de la Création Franche, ainsi que les musées municipaux de Reims, Lyon, Marseille, Limoges ...ou encore le musée associatif d'Arts Singuliers Fernand Michel, à Montpellier, ou le Musée d'Art Moderne de Chicago( USA). Certaines oeuvres sont des dons ou des prêts de collectionneurs. Ainsi la collection Claude Massé est elle conservée à Bègles, celle de Gérard Elléna à Nice, celle de Guy Joussemet, chez les Impatients , à Montréal (Canada).
Copyright : texte Jean-Luc Thuillier
Copyright : photo V. Pécaud / sanfourche : A.D.A.G.P
Jean-Joseph Sanfourche : the diffusion of his work.
Sanfourche had participated to one hundred and fifty collective exhibitions and about a hundred of private exhibitions.
In france, during the sixties, he participate : to the Salon of the Young Painting, to the Salon of the Surindépendants. During the seventies, the gallery owners Altmann and Bourbonnais exhibit his work respectively in Nice and Paris (Atelier Jacob). In 1978, he is invited to present his painting stones at the Museum of Modern Art of the City of Paris (exhibition Des singuliers de l'Art ... aux Habitants Paysagistes), and then enamels done in collaboration, at the museum of Arts Décoratifs.
In Lausanne (Switzerland), Michel Thévoz with his collaborator Geneviève Roulin, works steadily on his promotion within the exhibition of the artists related to the art brut, according to Dubuffet, who had reunited in a group christened Neuve invention. A series of events take place in the different districts of Switzerland and the United States as well between the years 80 and 90.
In Castellanza, near Milano (Italia), the painter and gallerist Enzo Pagani, exhibits him regularly from 1984, and insure his important presence in Italia. In 1990, Sanfourche makes his entry into the Site de la Création Franche (Bègles), and some years latter, at Jacques Karamanoukian's gallery, in Michigan (USA).
His exhibitions in Limousin will be many : they start with the first retrospective at the Solignac Abbey, and go on with associations such FRAC, then FAC.LIM. As soon as 1990, Jean-Claude Hyvernaud introduces him to the gallery Artset in Limoges, then Luis Marcel in Roannes, and latterly in Hauterives. He also triggers the interest of many gallery owners, among them Jean-Pierre Ritsch-Fisch in Strasbourg, and Petitjean in Aix-en-Provence.
In 2003, the city of Limoges organizes a seven month retrospective of his art work. More over he was also going to participate in the exhibition Les Singuliers de l'Art, organized at La Halle Saint-Pierre, in Paris, by Laurent Danchin.
The museums which have conserved the work of Sanfourche are many. Among them, one must mention : in the city of :
- Laval, the Museum of the Old Castel ( Musée du Vieux Château),
-Nice, the International Muséeum of Naive Art,
-Sables d'Ollone, the Meuseum of Saint-Croix Abbaye,
-Charleville-Mézières, the Rimbaud Museum.
There is city museum gardian of pieces of Sanfourche art works in Reims, Lyon, Marseille, Limoges ... We must also mention the new Museum of Singular Art Fernand Michel in Montpellier, and the Chicago Museum of Modern Art (USA). Somme of the pieces of art are gift from collectors like the collection Claude Massé in the museum of Bègles, or the one of Gérard Elléna, in Nice.
Copyright : texte Jean-Luc Thuillier
Copyright : photo V. Pécaud / Sanfourche : A.D.A.G.P
Jean-Joseph Sanfourche : la diffusione delle sue opere.
Sanfourche ha partecipato a circa centocinquanta mostre collecttive e ad un centinaio di mostre singole.
In Francia, negli anni'60, Sanfourche partecipa al Salon de la Jeune Peinture, al Salon des Surindependants. Negli anni'70, i titolari di gallerie d'arte Altmann e Bourbonnais espongono le sue opere rispettivamente a Nizza e Parigi (Atelier Jacob). Nel 1978, è invitato a presentare le sue pietre dipinte al Museo d'arte moderna di Parigi (mostra Des Singuliers de l'art ... aux Habitants Paysagistes), poi, al Musée des Arts Décoratifs, presenta glismalti realizzati con altri artisti.
A Losanna (Svizzera), Michel Thévoz e la sua assistente Geneviève Roulin promuovono le opere di Sanfourche nell'ambito delle mostre degli artisti che rappresentano, secondo Dubuffet, l'arte grezza, e indicati con il termine Nuova Invenzione. Diverse manifestazioni si svolgononei cantoni svizzeri, negli anni'80 e'90; e negli Stati Uniti.
A Castellanza, vicino a Milano (Italia), il pittore e titolare di gallerie d'arte Enzo Pagani espone regolarmente le sue opere a partire dal 1984, garantendo cosi all' artista una notevole presenza in Italia. Nel 1990, le opere di Sanfourche sono presentate presso il Site de la Création Franche (Bègle), poi presso Jacques Karamanoukian, nelle sua galleria d'arte del Michigan (USA).
Le mostre nella regione del Limousin saranno numerose e iniziano con la prima retrospettiva presentata nell'abbazia di Solignac (1982). Proseguono nell'ambito del FRAC, quindi del FAC.LIM. A partire dal 1990, Jean-Claude Hyvernaud lo presenta alla Galleria Artset, a Limoges, e Luis Marcel lo presenta a Roanne, poi piu tardi, a Hauterives. Altri titolari gallerie d'arte s'interesseranno al suo lavoro, in particolare Jean-Pierre Ritsch-Fisch, a Strasburgo, e Petijean a Aix-en -Provence.
Nel 2003, la sua opera sarà oggetto di una retrospettiva di sette mesi organizzata dal Comune di Limoges. Sanfourche participerà anche alla mostra Les Singuliers de l'Art organizzata alla Halle Saint-Pierre (Parigi) con il contributo di Laurent Danchin.
Numerose sono le opere dell'artista conservate in diversi musei. Ne citamo qualcuna : a Laval (dipartimento della Mayenne), il Musée du Vieux Château; a Nizza (Alpes-Maritimes), il Musée Internatioanl d'Art Naïf; a Les Sables d'Olonnes (Vandea), l'Abbazia di Sainte-Croix; a Charleville-Mézières (Ardennes), il Museo Rimbaud; a Bègles (Gironda), il Musée de la Création Franche; nonché i musei municipali di Reims, Lione, Marsiglia, Limoges ... oppre il nuovo Atelier Musée d'Art Singulier Fernand Michel, a Montpellier, o il Museo d'arte Moderna di Chicago (USA).
Copyright : texte Jean-Luc Thuillier
17:27 Publié dans LA DIFFUSION DE SON OEUVRE | Lien permanent
02/09/2013
JEAN-JOSEPH SANFOURCHE : L'HOMME
Copyright : photo V. Pécaud / Sanfourche :A.D.A.G.P
Jean-Joseph Sanfourche : l'homme.
Né le 25 juin 1929 à Bordeaux, Jean-Joseph Sanfourche passe son enfance à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), puis au début de la seconde guerre mondiale à Limoges (Haute-Vienne), où son père, Arthur Sanfourche, donne des cours de dessins au Centre des Apprentis de l'Air. A dix huit ans, deux ans après la mort de son père, il est embauché sur des fonctions directoriales dans une entreprise de confection de tissus moletonnés, située à Limoges.
En 1958, il s'installe à Paris où il travaille auprès de diverses compagnies d'assurances. Ses problèmes occulaires naissent à cette période de sa vie. Confronté à une cécité naissante, Jean-Joseph Sanfourche envisage au milieu des années soixante, le métier de peintre. Il fréquente les milieux des avants-gardes et des artistes conceptuels.
Il rencontre, notamment, Hervé Fischer, Michel Journiac, et participe à des salons (Salon de la jeune peinture,Salon des Surindépendants), et des expositions de groupe (Tamaruc) galerie Raymond-Duncan. Ses peintures, tantôt figuratives, tantôt abstraites, sont remarquées par la critique. Il travaille avec véhémence sur des supports variés accordant sa préférence aux os humains et aux pierres. Soutenu dès 1971 par Jean Dubuffet, son oeuvre, faussement naïf, apparentée à l'Art Brut est accueillie avec ferveur à Lausanne dans la collection Neuve Invention, aux côtés de Chaissac, Anselme Boix-Vives, Goux, Pauzié...Ses totems chargés de mots, ses masques inscrits de signes ésotériques, ses pentacles ou talismans étonnent par leur pouvoir de fascination. En 1978, son travail sur pierres est sélectionné pour participer à l'exposition, tenue aujourd'hui pour historique des singuliers de l'art ... aux habitants paysagistes.
En Limousin, où il revient s'établir, il est perçu comme un représentant de l'art magique. Drapé de légendes, il avance volontiers masqué, offrant à tous son art protecteur, puisé dans le lointain des arts premiers et dans l'art populaire. Dès 1984, Enzo Pagani l'expose régulièrement dans son Musée d'Art Moderne, près de Milan. En Haute-Vienne, ses collaborations avec les maîtres émailleurs lui valent en 1990 la reconnaissance de François Mathey et lui ouvrent le chemin d'une rare popularité. Elle connaîtra son apogée, en 2003, avec une rétrospective présentée sept mois durant par la Ville de Limoges.
Sanfourche, fraternel et solitaire, homme de quête et de contradiction, laisse après sa mort en mars 2010, des poèmes douloureux, des amitiés épistolaires, les milliers de dessins de sa comédie humaine et une peinture haute en spiritualité, résolument rédemptrice, oublieuse d'un monde perdu dans le spectacle de sa propre dissolution.
Copyright : texte Jean-Luc Thuillier
Jean-Joseph Sanfourche : The Man.
Jean-Joseph Sanfourche born June/25/1929 in the French city of Bordeaux (Gironde) spends his childhood in the city of Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) and then moves to Limoges (Haute-Vienne) at the onset of World War II (WWII), where his father Arthur Sanfourche teaches design to Air Force Students at the « Centre des Apprentis de l'Air ». Then, at the age of eighteen, two years after his father's death a factory located in Limoges producing quilted fabric hires him as a manager.
Latter, in 1958, he settles in Paris working in different insurances compagnies. Unfortunately, he starts having eye health problems which are gradually worsening to an ascent blindness. As a result, in the middle of the sixties he considers becoming a professional painter, and joins the milieu of avant-garde and conceptual artists. Notably, he meets Herve Fischer, Michel Journiac, participates to group exhibition such as Tamaruc (gallery Raymond-Duncan), Salon de la Jeune Peinture, and Salon des Surindependants (super-independants). At that time the critics start showing interest at his work figurative and abstract as well.
Vehemently, he uses variegated supports giving his preference for human bones ans stones. Thanks to Jean Dubuffet back up, his work, erroneously qualified naïve but allies with Art Brut, is welcome with fervor in Lausanne (Switzerland) among the Collection Neuve Invention , alongside with those of Chaissac, Anselme Boix-Vive, Goux, Pauzié ... His totems full with words, his masks with esoteric signs, his pantacles or talismans amaze with their power of fascination. In 1978, his works on stone are selected to participate at the now historical exhibition Singuliars of Art... to resident landscapers.
In Limousin, where he is back to settle, he is perceveid as representing magic art. Draped with legends, he moves forward voluntary masked, offering to everyone his art as a protector, drew from the remote primitive and popular arts as well. As soon as 1984, Enzo Pagani starts exhibiting regularly his works in his Museum of Modern Art near Milan (Italy). Moreover, in Haute-Vienne (France), his collaboration with the master enamellists bestows the attention of François Mathey, event which opens the gate for him toward an outstanding popularity. This popularity will culminate in 2003, with a successful retrospective lasting seven months in the City of Limoges.
Sanfourche, fraternel and solitary, a man of quest and contradiction leaves after his death in 2010, harrowings poems, epistolary friendships, thousands designs of his own human comedy, a painting high in spirituality, resolutely redemptive, oblivious of a world lost in the sight of its own dissolving.
Copyright : texte Jean-Luc Thuillier
Copyright : photo V. Pécaud / sanfourche : A.D.A.G.P
Jean-Joseph Sanfourche : l' uomo.
Nato il 25 giugno 1929 a Bordeaux, Jean-Joseph Sanfourche trascorre l'infanzia a Rochefort-sur-Mer (dipartimento della Charente-Maritime), poi all' inizio della seconda guerra mondiale si traferisce a Limoges (Haute-Vienne) dove il padre,Arthur Sanfourche, dà corsi di disegno presso il Centre des Apprentis de l'Air. A diciott' anni, due anni dopo la morte del padre, viene assunto con funzioni manageriali in un'azienda che confeziona felpe, a Limoges.
Nel 1958, arriva a Parigi dove lavora presso diverse compagnie di assicurazioni. E' in questo periodo che comincia ad avere seri problemi di vista. Dovendo affrontare un' inizio di cecità, verso la metà degli anni'60 Jean-Joseph Sanfourche decide di diventare pittore e comincia a frequentare l'ambiente della avanguardie a degli artisti concettuali. Incontra Hervé Fischer, Michel Journiac, e participa ad alcune mostre di gruppo, nella galleria d'arte Raymond-Duncan, e ad alcuni saloni (Salon de la Jeune Peinture, Salon des Surindépendants). I suoi dipinti, a volte figurativi, a volte astratti, sono notati dalla critica.
Lavora con ardore su svariati supporti preferendo le ossa umane e le pietre. Supportate fin sono accolte con fervore a Losanna nella « collezione nuova invenzione », accanto aquelle di Chaissac , Anselme Boix-Vives, Goux, Pauzié ... I suoi totem pieni di parole, le sue maschere ricche di segni esoterici, i pentacoli o talismani sorprendono per la loro forza di seduzione. Nel 1978, il suo lavoro sulle pietre viene scelto per participare alla mostra, considerata oggi storica Des singuliers de l'art..aux habitants paysagistes.
Nel Limousin, dove va ad abitare, viene considerato un rappresentante dell'arte magica. Circondato da leggende, vive sovente nascosto offrendo a tutti un' arte protettrice attinta nel passato dell' arte primitiva e nell'arte popolare. Fin dal 1984, Enzo Pagani espone regolarmente le opere dell'artista nel suo Museo d'arte Moderna, vicino a Milano.
Nel dipartimento della Haute-Vienne, la sua collaborazione con i maestri smaltisti gli vale nel 1990 il riconoscimento di François Mathey, e lo rendo molto popolare. Nel 2003 raggiungerà l'apogeo con una retrospettiva presentata durante sete mesi dal Comune di Limoges.
Sanfourche, fraterno e solidale, uomo di ricerca e contraddizione, lascia dopo la sua morte avvenuta a marzo del 2010, poemi dolorosi, amicizie epistolari, migliaia di disegni della sua commedia umana e una pittora molto spirituale, decisamente redentrice, dimentica di un mondo perduto nello spettacolo della propria dissoluzione.
Copyright : texte Jean-Luc Thuillier
15:26 Publié dans L'HOMME | Lien permanent